Jamaïque, le bilan

Après ces deux semaines en Jamaïque, voici ce que nous en retenons, sachant que nous avons passé la majorité de notre temps du côté non touristique de l’île, le nord-est.

Les gens, la mentalité
C’est un pays pauvre, il y a beaucoup de SDF dans les rues et de chiens errants n’ayant que la peau sur les os… Ça fait peine à voir.
Les touristes blancs comme nous se font vite repérer, avec le grand cliché blanc=argent… Du coup pour nous les prix sont autant élevés que dans un pays riche. Les gens peuvent être gentils mais derrière leurs sourires, ils espèrent obtenir de l’argent. À la moindre occasion, ils gonflent les prix ce qui nous donne l’impression de se faire arnaquer. Rien n’est gratuit, même leur gentillesse. Ce qui est le plus énervant, c’est qu’ils n’annoncent pas à l’avance le montant qu’on va leur devoir. Plusieurs fois on a insisté, on a bien demandé, même fait écrire sur un papier le détail et à la fin le montant annoncé est finalement doublé.

Le contraste avec le Mexique est énorme, quand on repense à Alejandro qui a passé son dimanche à nous balader gratuitement et qui a insisté pour nous payer le restau, alors qu’il nous hébergeait déjà gratuitement chez lui…

Heureusement, on a fait une bonne rencontre, notre Rastaman (qui se fait vraiment appeler comme ça), qui a illuminé notre séjour.

Hébergement
– Vous l’aurez compris, en Jamaïque, le couchsurfing ça n’existe pas ! Les gens ne sont pas accueillants mais vénals, ce qui ne correspond pas à la mentalité couchsurfers.
– Pour les rencontres, nous avons préférés les “guest house” (maisons d’hôtes) plutôt que les hôtels, on en trouve à de très bon prix tant que vous n’êtes pas exigeants. Point important : avoir une moustiquaire pour le lit !

Les transports
– Aucune compagnie de bus sur l’île, uniquement des minibus. Sinon vous avez aussi les taxis mais ces derniers sont facilement hors de prix pour de grandes distances. Tout ce petit monde fait des trajets dont seul les locaux connaissent où ils s’arrêtent et vers quelle heure.
– Conduite quasi toujours rapide et dangereuse
– Des taxis officiels (=plaque d’immatriculation rouge) et non officiels.
– Routes mal entretenues, en piteux états. En montagne, manque de visibilité sur des petites routes car la végétation est laissée telle qu’elle (ce qui ne les empêchent pas de conduire vite et déborder sur la route d’en face à la sortie du virage)
– On roule à gauche ici

Les paysages/la nature
– Ils trouvent exceptionnels leurs paysages et activités, alors que pour la plupart ils ne sont jamais sortis de la Jamaïque. Du coup beaucoup de déception car les paysages n’ont rien d’exceptionnel : une cascade qui ne vaut pas le coup de marcher 1h à se péter une jambe, un pic nul, un lagon bleu … vert. Bref. On ne se risquera pas à leur rafting (balade sur l’eau qu’ils ont tous voulus nous vendre)
– On retient néanmoins la paradisiaque plage de Long Bay et les belles montagnes recouvertes de jungles

La nourriture
– Repas épicés dans 95% des cas et sans avertissement : du coup malade souvent, nos intestins ont souffert
– Peu de diversité. Plat que servent tous les restaurants : poulet, riz, crudité

Le climat
– Chaud mais gérable, sauf quand le soleil est au Zénith : cachez-vous.
– Les températures descendaient pas mal la nuit, plutôt agréable pour rafraîchir !
– Beaucoup de pluie la nuit et le matin à Port Antonio

Le coût de la vie en bref
– 1L d’essence = 1€
– Au Burger King (on n’a pas croisé de Mac Do cette fois 😉 ), menu le moins cher (burger de poulet+frites+boisson) : 3€
Généralement on mangeait le midi ou le soir pour 2 pour 6€ (1000JMC), ou 10€ dans les restaurants, très bonne surprise ! -sauf que c’était trop épicé…-

Notre budget
En ce qui concerne notre budget, on aurait pu l’exploser mais on a vite changé nos plans et grâce à notre nouvel objectif (ne pas voyager du côté touristique, limiter les arnaques et activités décevantes), on a réussi à économiser 20% du budget prévisionnel :

– budget prévisionnel : 588€ soit 42€/j/personne
– budget dépensé : 460€ soit 30,61€/j/personne

Les petits plus
– “Yeah man”, à toutes les sauces
– Dans le ciel, la Grande Ourse est à l’envers – si si, je vous jure, et on n’était pas sous l’emprise de drogue !-
– Les moustiques, agressifs nuits et jours. Les anti moustiques n’y feront rien, on aura en permanence 5-6 boutons éparpillés ; en quittant la Jamaïque, Kévin aura 26 boutons sur les pieds. Ça pique !

En bref
Grosse déception de la mentalité des gens, mais toute expérience est bonne à prendre, et on s’est fait notre propre avis sur la Jamaïque : nous n’y retournerons pas !

Si vous y passez, allez voir le fameux Rastaman à Port Antonio, ça vaut le coup !

2 thoughts on “Jamaïque, le bilan”

  1. Certes rastaman vous a laissé un super souvenir… il fallait y aller pour ne pas regretter. C est fait….maintenant le bout du monde est a vous …..gooooo

  2. Non, je n’irai pas, merci. Par contre, votre nouvelle destination est très alléchante. J’ai hâte de vous lire les p’tits jeunes.

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