Jeudi 3 avril
Premier repas au restau de l’hôtel : des fajitas délicieuses, pas du « old en Paso » (bien que les fajitas ne soient pas mexicaines du tout) ! Mais on laisse de côté la sauce et une substance verte forte beaucoup trop épicée/pimentée pour nos papilles gustatives occidentales.
On quitte l’hôtel, on a un couchsurfing prévu pour le soir.
Certains d’entre vous se demandent alors : « Couchsurfing ? Késaco ? ». Explication :
Le couchsurfing a pour ligne de conduite l’échange entre personnes de diverses cultures et nationalités (voir même votre voisin, pourquoi pas !) en hébergeant ou se faisant héberger, sans contre-partie explicite (mais vu qu’on est civilisé et pas des profiteurs, un geste une attention, des courses, ça fait toujours plaisir). C’est un échange humain quoi. Ça tombe bien, c’est la ligne de conduite (j’aurai pu mettre « guidelines » pour éviter la répétition, mais les personnes anti-anglicismes me tomberaient dessus ; je disais donc, c’est la ligne de conduite) de notre voyage. Dans la pratique, on s’est inscrit sur le site couchsurfing.org puis précisé notre itinéraire avec des dates de passage approximatives dans nos villes de passage. Les hôtes (ceux qui hébergent) nous envoient alors des invitations pour que nous couchions chez eux (nous, on est donc des couchsurfers : on squatte !). On s’envoie alors quelques messages pour voir si nous sommes sur la même longueur d’onde et voilà ! Mais revenons à nos moutons.
Après avoir acheté une carte sim locale (plus facile pour communiquer avec nos hôtes si aucune connexion Internet), on se dirige vers le métro pour se rapprocher du point de rendez-vous avec notre hôte.
Lorsque le métro arrive, les portes s’ouvrent 5 secondes seulement. C’est très dommage, car avec nos gros sacs et la foule, on se fait bloquer à 2 reprises entre les portes. Mais les Mexicains réagissent toujours au quart de tour pour tirer les portes du métro et nous débloquer.
Entre deux stations, on se fait accoster par deux jeunes garçons. On ne comprend pas grand chose, mais ils ont l’air sympa, puis à notre sortie de métro à notre point de rdv, Polanco, un jeune de 16 ans, Jovèn (prononcez « Robenne », parlant espagnol et anglais nous accoste. Il est sympa et on se pose dans un bar avec lui. On arrive à discuter avec lui pendant plusieurs heures en mélangeant les deux langues. Très gentil et serviable, il prend son téléphone pour déterminer un lieu de rdv précis avec notre hôte et propose de nous y conduire. Ils ne sont pas adorables ces mexicains ?
On se balade pendant 30 bonnes minutes et finalement il nous dit qu’il vaut mieux qu’on prenne un taxi, qu’il appelle comme ça sur le côté de la route. On se place en retrait pour ne pas attirer des taxis opportunistes ayant envie de se faire des touristes (il est déconseillé de prendre des taxis de cette façon pour nous). Nos gros sacs nous font bien mal au dos, vive le taxi !
On arrive sans soucis au lieu voulu. Jovèn finit par nous laisser, on aurait bien voulu prendre une photo avec lui, mais dans l’émotion et l’action, on a préféré profiter du moment et complètement zappé de l’immortaliser ailleurs que dans nos cerveaux.
On rencontre notre hôte, Jorge, 27 ans, qui vit dans une maison à la périphérie de Mexico avec ses parents et ses 4 chiens. Après 10 minutes à parler en un mélange d’espagnol et anglais, on se rend compte qu’il comprend et parle très bien le français ! Il a passé 3 ans en France pour ses études.
Il a une course à faire d’une bonne heure, donc on laisse nos sacs dans sa voiture. On part manger des tacos en ville puis sa mère, Soco, nous rejoint puis nous amène chez eux. Une grande maison, super belle, et le must : elle nous laisse le choix entre 2 chambres d’amis et nous laisse libre de nous servir à manger ou d’utiliser la machine à laver. « On vous fait confiance, faites comme chez vous » (mais en espagnol hein, car elle ne parle qu’espagnol, mais doucement, pour qu’on la comprenne. C’est ti pas adorable ?)
Le père nous rejoint, il est aussi adorable que sa femme, ils nous aident à programmer nos 2 prochains jours, nous proposent des endroits à visiter, appellent une compagnie de bus pour connaître les horaires et le prix. Son père nous chantent la marseillaise en espagnol, excellent !
« Arf, putain mais qu’est-ce qu’on fait là ? C’est trop bon », vous reconnaîtrez que cette phrase viens de moi, Kévin, grâce au fameux « arf »., signe de stupéfaction, admiration, et surtout bonheur.
On est HS d’avoir crapahuté toute la journée avec nos sacs, et on commence à souffrir de la fatigue car notre hôte n’est toujours pas revenu chez lui au bout de 3h et il a nos sacs dans son coffre. Mais on lutte, on est des warriors quoi (warriors = guerriers. Mais ça fait mieux en anglais je trouve. Non ?). Notre kidnappeur de sac revient finalement, on fonce sous la douche et au lit. On ressent toujours le décalage dans nos têtes, mais bien heureusement, plus pour longtemps.
Un bon premier contact avec les mexicains qui ont été disponibles et chaleureux. On est tombé sur une super famille aussi. Le pied.
pourvu qu’ils soient tous pareil !!! mais continuez comme ça , maintenant on a envie d’aller faire un petit tour la bas !!
C’est génial 🙂 !! Je suis trop heureuse que ç
…arf zut XD … que ça se passe aussi bien ! Bravo les loulous 😀
Super sympas les mexicains !
Tu ne voies pas ça en France (ou très rarement…).